Je ne vais pas te parler de loi d'attraction, ce n'est pas le propos ici.
Je te parle de cesser de brouiller ma fréquence en ne contrôlant plus ce qui doit se passer dans ma vie.
C'est quelque chose qui émerge, qui m'est proposé maintenant, et que j'ai envie de suivre:
Je te parle de laisser la vie me faire des propositions, et d'y répondre simplement.
Tu as vu le film LUCY ? Elle me parle énormément quand elle dit que notre souffrance nous empêche d'accéder à des parts de nous-mêmes. À moi ça m'a fait tilt. Cette phrase-là a résonné fort parce que je me reconnaissais dans le fait de nourrir mes souffrances, même de la façon la plus inconsciente ou subtile qui soit.
Je manifeste ce que je crois.
Par exemple : j'ai longtemps cru que je devais choisir entre l'amour et la sécurité matérielle. Du coup à l'intérieur c'était une tension quasi-permanente.
Savoir que ce que je crois se manifeste, c'est puissant, dans un sens comme dans l'autre.
Ça ouvre les portes de l’infiniment grand, ça offre de l’espace à l’inconnu, et ça efface aussi de plus en plus tout ce que je crois savoir - les certitudes ne sont pas fiables dans le fonctionnement d’un mental à droite comme le mien, et je sens le bien que ça me fait de lâcher mes croyances, "bonnes" ou "mauvaises". Celles du style "si je fais ci, il va se passer ça".
J’ai réussi à "craquer la couche" qui me protégeait de l'inconnu.
Cette couche, elle avait beaucoup moins de consistance, comme un oeuf en chocolat qui demandait à se briser sous mes doigts, et à ce que je m'en délecte. Parce que c'est délicieux comme sensation d'en être arrivée là...
Je ne contrôle pas ce que je dois croire ou non, je me sens juste prête à ne plus m'accrocher à mes croyances - ou beaucoup moins.
Pas de croyance signifie : pas de supposition à propos des gens et des situations (donc moins de méprise ou de malentendu), beaucoup moins de victimisation face à certaines situations, pas de projection mentale non plus à propos de ce qui va/doit se passer, dans ma vie et ailleurs. J'ai encore un peu de tout ça mais je ne m'y accroche plus comme une certitude, tu vois?
C’est le calme à l’intérieur.
Sans croyance je mets le mental de côté quand j’en n’ai pas besoin, et l’égo... avoir raison n’a plus autant de sens. Et quand ça m'arrive je regarde juste ça comme un hoquet que j'aurais eu et je passe à autre chose ^^
Je peux avoir des croyances soutenantes, j’en ai plein ! Mais même celles-là j’ai envie de les écarter pour voir... parce que parfois, même celles qu’on pense soutenantes peuvent être limitantes sans qu’on s’en rende compte.
Je prends mon pot de pop-corn et deviens spectatrice du film de ma vie.